L’entrepreneuriat social consiste à créer une activité économique viable
pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux (accès aux soins, aux
énergies, au logement, gâchis à grande échelle, chômage de longue durée,
circuits courts, bio, croissance verte, etc.)
C’est un mouvement de fond mondial qui participe au renouvellement des
modèles économiques dominants qui ont montré leurs limites – économie de marché
financiarisée ou bien prédominance de l’État – en créant une troisième voie
émancipatrice à mi-chemin entre ces deux pôles. Il cherche à mettre
l’efficacité économique au service de l’intérêt général.
Quel que soit le statut juridique qu’elles adoptent (association,
coopérative, mutuelle, SA(RL), SAS, …), les entreprises sociales intègrent donc
les objectifs de l’action publique tout en s’inscrivant pleinement dans le
marché. Elles s’efforcent d’être performantes économiquement pour résoudre de
façon efficace les problèmes sociaux et environnementaux auxquels ni l’État, ni
le marché ne savent répondre seuls.
Leurs dirigeants sont avant tout motivés par l’intérêt général. Le
profit est pour eux un moyen, non une fin en soi. Ils cherchent à concilier
initiative privée et solidarité, esprit d’entreprise et volonté de rendre
l’économie plus humaine, rentabilité et partage des richesses.
Les entrepreneurs sociaux réconcilient l’économique et le social via un
modèle d’entreprise qui repose sur 4 piliers dynamiques :
En résumé :
«Les entreprises sociales sont des entreprises à finalité sociale,
sociétale ou environnementale et à lucrativité limitée. Elles cherchent à
associer leurs parties prenantes à leur gouvernance.»
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